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  • Des vœux chaleureux pour le Comité de Jumelage !

    • Le 19/01/2017
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    "Warm Wünsche für das Partnerschaftskomitee!" vous répondrez Google Trad.

    Confiance, enthousiasme, énergie, passion, amitié... et même amour. Tels étaient les mots phares de Madeleine Fouriot, présentant les vœux du Comité de Jumelage présents à Dognen ce Vendredi 06 Janvier. Ce dernier, avec la ville de Rheinstetten, vise à entretenir des échanges entre jeunes et adultes pour découvrir l'Allemagne et le Béarn.

    Sur ce, déjà deux rapides échéances ont été citées: un concours de belote le Samedi 28 Janvier à 20h30 à la salle de Bastanès ainsi que l'assemblée générale du comité le Vendredi 03 Mars à 18h30 à la salle d'Ogenne-Camptort. Enfin, pour parler des projets à venir, il est probable que le Comité propose un spectacle de danse folklorique cet Automne, avant de faire un retour d'échange à la fête de la bière de Stuttgart en 2018.

    A la fin de ces vœux, l'assemblée et le Comité se sont retrouvés pour échanger et profiter d'une part de galette des rois et d'un verre de vin blanc. Que ce fut bon, malgré un mal de gorge très prononcé pour ma part…

    D’autre part, dans une volonté de rajeunir au possible le Comité et d’assurer une logique d’intergénérationnel, ce dernier souhaite faire appel à de jeunes recrues, motivées au possible pour entretenir cette belle amitié franco-allemande. Pourquoi pas vous ?

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  • Un forum médiéval réussi à Navarrenx !

    • Le 29/10/2016
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    Un nouveau type d’évènement a vu le jour le week-end passé à Navarrenx : un forum médiéval.

    Cette rencontre d’un nouveau genre pour la petite cité béarnaise a eu pour principal objectif de réunir des sommités pour traiter, partager et valoriser un domaine bien précis, à savoir les libertés à l’époque des bastides.

    Evénement ouvert à tous, une grande partie du nombreux public venait des édiles des Bastides du 64 (dont le maire de Navarrenx Jean Baucou est le président), des étudiants de l’université de Pau, mais aussi en grande partie des membres de la SSLA (Société des Sciences Lettres de Pau et du Béarn) dont le Professeur émérite Benoît Cursente est le président. Il est par ailleurs intervenu lors du forum. Professeur émérite elle aussi et ayant intervenu comme ce dernier, Mireille Mousnier a reçu la médaille de la ville. A noter aussi la présence (entre autres) de Denise Saint-Pé, vice-présidente du Conseil Départemental.

    Avec une météo on ne peut plus clémente pour une mi-octobre, une organisation réglée à la baguette et des intervenants de très haut niveau, cette manifestation a été une réussite. Il fallait bien qu'il en soit ainsi pour marquer le 700ème anniversaire de la Bastide de Navarrenx, aussi un des plus beaux villages de France.  Le thème des libertés n'avait jamais été abordé pour ce genre de manifestation, ce qui a un peu plus conforté Navarrenx dans sa superbe.

    Les interventions de Monique Bourin, Mireille Mousnier, Benoît Cursente et Thierry Issartel ont été appréciées par le public, très nombreux. Ce dernier venu en apprendre plus sur les libertés à l’époque des bastides retiendra qu’il n’y avait de liberté « générale » ou « béarnaise », mais bien différentes libertés par bastides, territoires…

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    Une assemblée nombreuse qui a su apprécier les différentes conférences. Au centre, Denise Saint-Pé et Jean Baucou.

    Sur un plan un peu plus personnel, j'ai passé une superbe après-midi. Bien que techniques, les interventions étaient on ne peut plus intéressantes et concrètes quand il s’agissait de parler de Navarrenx. Quant à la rédaction de l'article (qui de base est pour La République des Pyrénées), j’ai été appuyé par Joseph Miqueu, président du C.H.AR.. Ses notes et photos m'ont très largement aidé. Je n'ai d’ailleurs pas eu le courage de signer l'article tant je me suis inspiré de ses écrits. Ils résumaient au mieux la journée. Merci à lui.

  • Un grain de folie à Laàs

    • Le 15/10/2016
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                    Voici un article que j'ai écrit et proposé au site de la paroisse de St François Xavier suite à une discussion avec l'abbé Ludovic de Lander. Je le partage désormais avec vous. Bonne lecture !

    >>> http://www.paroisse-navarrenx.fr/un-grain-de-folie-a-laas-84011 <<<

                    Un grain de folie et des grains de maïs, tel a été le programme du week-end à Laàs. Une météo clémente a permis à une foule considérable de se rendre en principauté pour assister aux nombreuses animations organisées pour l'occasion. Le week-end s’est déroulé sur les journées du Samedi 08 et Dimanche 09 Octobre 2016.Dsc00916

                    Le Samedi, l’après-midi était clairement dédiée aux enfants de par sa chasse aux trésors au domaine du château de la Principauté. J’ai même eu l’occasion d’aider une dame et ses trois petits enfants… donnant-donnant, ces derniers ont « posé » devant une étape du jeu et m’ont ainsi offert une photo on ne peut plus vivante. Encore un grand merci à eux, Oloronais, s’ils lisent ceci.

                    Le lendemain, la journée a été plus chargée que la précédente. Ainsi, l’activité phare de la matinée fût le défilé traversant la rue principale de la commu… de la Principauté. L’arrivée du public, d’abord égrainée (humour !), s’est ensuite intensifiée à la sortie de la messe qui a recueilli de nombreux fidèles, venus en masses profiter de ce beau week-end. A la sortie de celle-ci, l’abbé Ludovic de Lander, visiblement très heureux d’être parmi nous a pris la parole et proposant du maïs béni, offert, à ramener pour quiconque le souhaitait. Le défilé démarrant, se sont deux magnifiques bœufs d’une tonne chacun qui ont ouvert la marche. Ont suivi de nombreuses bêtes. Sur un plan plus personnel, deux jeunes filles m’ont épaté par leur agilité, debout, sur le dos de leurs ânes. Bravo à elles. Bravo aussi à chaque personne ayant défilé ce matin-là, qui ont pris la peine d’expliquer au micro, un à un, leur passion, métier et bêtes. Quel dévouement. Ont ensuite suivi de belles mécaniques anciennes (tracteurs pour la plupart) et aussi quelques jolies voitures. Le côté sublime de la matinée a été souligné par la présence de toutes les générations dans ce défilé. Grands-parents, parents, ados et enfants, tous étaient représentés.

                    La journée a continué jusque tard dans l’après-midi, tant qu’elle eut à nous rappeler que les journées raccourcissent. J’ai dû m’en aller pour des raisons personnelles, mais j’ai ouïe dire que le repas, animations et olympiades ont été une réussite du début à la fin.

                    Car en effet, ce week-end a été une réussite du début à la fin, et ce, en tout point. Bravo aux organisateurs, aux bénévoles ainsi qu’au public présent. Vivement l’an prochain, la prochaine hèste dou milhoc (fête du maïs).

  • Patrimoine bradé aux enchères ?

    • Le 25/09/2015
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    « La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. »

    Émile Henriot

     

    Et si nous perdions volontairement notre patrimoine ? Volontairement oui.

    Le raccourci est raide, j'en conviens. Mais je vais vous expliquer mon raisonnement. Parlons un petit peu de Sus. Petit village de même pas 400 âmes. Ces derniers temps, cette commune limitrophe de Navarrenx a beaucoup fait parlé d'elle via la vente d'un de ses châteaux. Enfin, la mise aux enchères. Enfin, la menace de mise aux enchères. Bref c'est le bordel. Ce n'est pas la première fois que ce château, privé, risque de changer de propriétaire. Mise à prix, si vente il y a : 20 000 euros. 20 000 putains d'euros pour un château blindé d'histoire.

    Pour piqûre de rappel, ce château dit de Fligny est répertorié aux archives départementales dès 1281. Ce château n'en n'est pas un, mais plutôt une belle maison de maître. En mai 1820, la château et son domaine de six hectares ont été vendu aux Saint-Cricq, alors propriété du Marquis de Jasses. Ce château sera le château d'enfance de Caroline de Saint-Cricq, fille du Comte Pierre de Saint-Cricq, député des Basses-Pyrénées dans l'arrondissement d'Orthez. Caroline était très amoureuse du compositeur hongrois Franz Liszt, et le sera toute sa vie, malgré un mariage (malheureux donc). Cette famille,et surtout Caroline, restera liée à Sus, via le domaine Nitot. Dans une histoire plus récente, ce château a abrité un aérium, un établissement de repos au grand air pour les enfants ou adolescents. Puis, c'est l'ADAPEI qui a occupé les murs du château, où de nombreuses sussoises y ont travaillé. Le propriétaire des lieux n'a jamais souhaité vendre la battisse à l'ADAPEI, et n'en sera donc que locataire jusqu'à son départ dans les années 1980. Encore aujourd'hui privé, ce château n'est pas visible habituellement depuis le village. S'il l'est, ce n'est qu'en hiver, une fois que toutes les feuilles des arbres qui le cachent sont tombées.

    Et si ce château était vendu ? Après tout. A la commune ou tout autre institution territoriale. Ce château tombe en ruines, et les avis sur les réseaux sociaux (révélateurs comme à leurs habitudes des tréfonds des sombres pensées humaines) laissent hésiter entre la réhabilitation et la destruction.

    Optons pour la réhabilitation (et laissons de côté la destruction avant que je ne devienne vulgaire). La commune en devient propriétaire. Que va-t-elle en faire ? Pourquoi pas surfer sur la récente obtention du label « Plus Beaux Villages de France » de Navarrenx ? Monter un musée à quelques kilomètres d'un village qui risque de voir sa fréquentation touristique augmenter de plus de 30% n'est pas un défi si osé que ça. 22 pièces composent cette magnifique battisse. Il n'y a pas de quoi faire de jolies salles, sur l'histoire du Béarn, de Navarrenx, de Sus et de ses alentours ? Il y a bien sûr le Centre d’Interprétation de Navarrenx qui est génial, mais un tel musée à Sus... l'actuelle propriétaire du château a des projets pour ce château. Celui d'un parc botanique entre autre. Splendide idée, qui pourrait être parfaitement complémentaire au musée. Aller, parce que je suis gourmand, il y a même de quoi faire une salle détente et une boutique souvenirs. Il y a largement de quoi faire un musée, un jardin botanique et un parking en conséquence. A mi-chemin entre la citadelle béarnaise labellisée et le domaine Nitot (centre d'activités en devenir).

    A la base, je pensais que le lieu parfait pour un tel projet était l'ancienne gare de Sus, plus proche des grands axes routiers, plus modestes aussi. Mais bon, des gens y habitent aussi... mais là n'est pas la question.

    La commune, la communauté des communes, le conseil général, la région... je suis un Bisounours, j'entend bien, mais ça en fait des investisseurs potentiels non ? Vous avez le choix. Soit la propriétaire prend le risque de remettre en vente ce château dans quelques années, soit une collectivité en hérite, soit la communauté d'obédience chrétienne qui répond au nom de Tabitha's Place la rachète. Elle a les moyens, je vous assure. La secte, déjà on ne peut plus ancrée à Sus se ferait un malin plaisir d'acheter ce château. Ceci dit, ils seraient bien cons de ne pas vouloir le faire : ils ont la main d’œuvre gratuite pour rénover le bâtiment. Je suis totalement contre, et m'y oppose fermement. Votre choix ? Le mien est fait.

    Ne pas agir, n'est-ce pas là une façon de délaisser volontairement son patrimoine ?

     

    Cet article n'engage que moi, et en aucun cas la commune de Sus ou la propriétaire des lieux.

     

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    Archive de Georges LASSALLE,

    publiée dans Caroline de St Cricq & Franz Liszt, un amour impossible de Marie BAULNY

    (Cercle Historique de l'Arribère).

  • Le Tour, des madeleines et Sus !

    • Le 22/06/2015
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    Le Tour de France passe à Sus et à Navarrenx. Le Tour de France passe à Sus et à Navarrenx. Le Tour de France passe à Sus et à Navarrenx. Vous le saviez ? Ah.

    Ce n'était pas arrivé depuis 2007, la plus grande compétition cycliste passera cet été aux alentours de Navarrenx. Un 14 Juillet, jour de Fête Nationale. Quel symbole. Il s'agira ce jour là de l'étape Tarbes – La Pierre St-Martin, la dixième de l'édition 2015. Une étape longue de 167 kilomètres, qui verra Navarrenx et Sus bien mis en évidence.

    Ogenne Camptort, Navarrenx, Susmiou, Sus et Angous verront donc le Tour de France cette année. Il devrait passer aux alentours de 14h40. Je parle là du premier coureur et échappée, si tenté que les estimations soient correctes.

    Profil

    Canton vela

     

    Tout d'abord, Navarrenx. Fraîchement détentrice du label « Plus Beaux Villages de France », la petite cité béarnaise aura très certainement droit à des plans magnifiques pris par hélicoptères. Imaginez les remparts vus depuis un hélico, après avoir survolé des kilomètres et des kilomètres de forêts séparant Mourenx et Navarrenx. Pas mal hein ? Imaginez un joli plan sur le pêcheur du rond point entre Sus et Susmiou. Pas mal non plus hein ?

    Sus justement. Sachez que la commune a été retenue pour participer au 6ème Grand Prix St Michel des Communes Gourmandes. Pour être retenu à ce concours, il y avait deux principales conditions : que la commune abrite moins de 2000 habitants et qu'elle possède une école. Sus , emplissant ces deux critères, a été retenue. Elle sera la seule sur cette étape. Le principe du concours est simple : il faut créer une madeleine, de la recette à la conception, avec l'aide des enfants de l'école. Je garde bien évidemment la recette de la madeleine pour moi, vous verrez le Jour-J (il y a du saumon dans la recette, spoiler!). Puis, un jury monté par St Michel viendra, à Sus, pour goûter les madeleines. Le jury sera présidé par Bernard Hinault (oui oui, le Blaireau en personne, cinq Tours de France, rien que ça). La commune remportant ce 6ème Grand Prix St Michel des Communes Gourmandes (il y aura une quinzaine de participantes environ) se verra remettre cinq ordinateurs portables pour son école. Les deux autres communes sur le podium se verront remettre quant à elles trois et deux ordinateurs portables.

    La biscuiterie St Michel tente au travers de cela de rendre l'événement un peu exceptionnel pour Sus. Ce sera une bonne vitrine pour les deux partis, et la journée, j'en suis persuadé, sera une réussite. Animation et bonne ambiance assurée. Toutes les associations sussoises sont sur le coup pour assurer une bonne organisation : lous Esbagats, les Pelotaris de Sus ainsi que l'association de chasse.

    Je me permet aussi d'ajouter que le soir même, la commune inaugurera son boulodrome, proche du fronton. Une petite soirée devrait y être organisée.

    Le comble serait de voir un Français vainqueur à La Pierre St-Martin. Ce serait parfait.

     

    De plus amples informations concernant l'étape ici : http://www.letour.fr/le-tour/2015/fr/etape-10.html

     

    Sus st michel

     

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  • Oloron, la méconnue

    • Le 09/06/2015
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    La semaine dernière, j'ai visité la ville d'Oloron Ste-Marie avec un de mes meilleurs amis (coucou Marc). On se l'était promis depuis très longtemps. Manque de bol, on s'y pris assez tard dans la journée. Suite à un bon repas en ville, on s'est donc promenés dans la capitale du Haut Béarn. Je ne peux m'empêcher de vous partager un petit ressenti (strictement personnel je vous assure).

    Je vais donc tenté de rester poli au maximum dans le sens où j'ai pas mal de choses à dire sur la ville. La ville en elle-même est plutôt belle: le Vieux-Oloron et son quartier Sainte-Marie, la Sainte-Croix... Son histoire remplie d'allés et venus, des Vikings aux Nazis... C'est dommage qu'Oloron-Sainte-Marie soit si mal gérée, à mon sens. Loin de moi l'idée de faire de la politique et du social, mais c'est un fait: Oloron est moins vivante que ses voisines Navarrenx ou Mauléon-Licharre par exemple (relativement parlant, on ne parle pas de la même population bien entendu !). Passez un Samedi soir dans Oloron, vous jugerez de vous-même. Avec une histoire telle, une architecture toute aussi magnifique, un patrimoine si riche, Oloron mériterait bien plus de visites: elle le point de jonction entre le tourisme du Béarn des Gaves et du tourisme montagnard (les vallées...). Et ce n'est pas avec certaines décisions récemment prises que les choses vont évoluer. Sans rire, un grillage à la place d'une plaque en bois n'a jamais assassiné personne. Pareil pour la verdure: à faible dose elle est plaisante, à forte dose et non entretenue, elle devient envahissante, d'autant plus si elle est proche d'un possible circuit touristique. C'est triste... L'Etat se porte garant (et de quelle façon !) pour des projets monumentaux qui pourraient interesser des intitutions privés. Bon, ça à la limite ça me convient. Mais les moindres, les locaux, qui n'interessent pas forcement les mécènes privés, sont aussi délaissés par le public maintenant. Et c'est ainsi messieurs - dames que l'on assassine à petit feu le patrimoine local: en vendant tout ce qui ossible de vendre, en échappant à ses responsabilités en quelques sortes. Bref, pas de politique, ni de social...

    Mais cependant, restons positifs ! Oloron est une très jolie ville qui se visite encore aujourd'hui, Dieu merci. Il y a, je pense, je crois, j'espère, des gens qui se mobilisent tous les jours pour embélir et faire connaître la commune. Je souhaite juste que cela soit plus flagrant. Après, je suis d'accord, c'est facile de critiquer quand on ne fait rien.

    Vous voyez, je suis resté poli.

     

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  • Navarrenx la Belle.

    • Le 18/05/2015
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    Navarrenx la Belle

     

     

     

         Il était tant désiré, et le voici désormais obtenu: Navarrenx est enfin détenteur du label « Plus beaux villages de France ». Pour rendre tout cela officiel, la commune a organisé une riche soirée.

         En effet, dès 17h, une visite menée par l'office de tourisme a été suivie par plus de 70 personnes. Ce chiffre s'est agrandi au fur et à mesure de la visite, celle-ci attirant de nombreux curieux. De nombreuses activités ont d'ailleurs été proposées aux passants, comme des chants ou des danses béarnaises proposées par les danseurs de Castetnau-Camblong. On a même pu visiter la poudrière et la fabrique de cigare, ce qui a été une première pour moi.

         Puis, place aux discours à 18h30, où les élus ont pris la parole. Le micro a donc circulé entre messieurs Jean Baucou (maire de Navarrenx), Maurice Chabert (président de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »), Yves Salanave-Péhé (conseiller départemental du canton Coeur de Béarn), Georges Labazée (sénateur des Pyrénées-Atlantiques), Bernard Uthurry (premier vice-président d'Aquitaine) et Francis Lansalot-Matras (président de la C.C.C.N.). Ces discours ont été appréciés par le public, où un "vive Navarrenx !" a même été écrié par Yves Salanave-Péhé. Il rappelle cependant que « le tourisme, l'économie et le social sont tous les trois, ensemble, très importants pour le secteur, le territoire ». Rappelons qu'il s'agit là de la première sortie officielle du néo-conseiller départemental. Quant à Maurice Chabert qui ne tarie pas d'éloges sur Navarrenx, affirme que la cité béarnaise "a eu ce label sans difficulté". Les discours de messieurs Uthurry et Lansalot-Matras ont été plus rapides. Il faut avouer qu'il est difficile de parler après quatre discours. L'ancien maire oloronais évoque avec passion que l'on « ne vient pas à Navarrenx par devoir, mais par plaisir ». Il se permet même de finir son discours par un « Si you ti baü », devise de Navarrenx. Enfin, le maire d'Angous, fier de Navarrenx, n'hésite pas à comparer la future promotion de Navarrenx à la montée de la Section Paloise en Top 14. HONHA !!!

         La journée se fini alors par la signature de la charte "Plus beaux villages de France" par messieurs Jean Baucou et Maurice Chabert. Quelle émotion palpable, quels applaudissements... Merci beaucoup à tous ceux qui font en sorte que Navarrenx soit si belle, merci à ceux qui nous suivent. Tous vos messages nous touchent, on les prend en compte. Merci à la commune, au C.H.A.R., au C.A.N., à la C.C.C.N., au conseil général, à tous les bénévoles... bref merci beaucoup pour votre investissements.

     

     

    Pour voir les photos de la journée, CLIQUEZ SUR CE LIEN, mon compte flickr.

     

    Article

    Article paru dans La République des Pyrénées le Lundi 18 Mai 2015, écrit par mes soins.

    Signature

    Photo prise par Joseph MIQUEU, président du C.H.AR., publiée par l'Institut Béarnais & Gascon.

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  • Mercredi 07 Janvier 2015

    • Le 07/01/2015
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    Bayonne nous voilà ! (pour Valentin)

         Au cours d'une douce journée de fin Décembre (ô combien sportive puisqu'il s'agissait de la journée d'achat de Noël), j'ai eu envie de conter à mes amis présents le lien fort existant entre la Gascogne et Bayonne. Il faut dire que la ville est blindée d'éléments de discussion. Ces derniers en avaient bien évidemment rien à faire.

      J'ai tenté tant bien que mal de trouver une réponse sincère et sans parti pris. Cependant, les sources de ce genre (objectives donc) sont très rares. En effet, quasiment toutes les sources que j'ai pu avoir avaient un parti pris : pro-basque ou pro-gascon. Il y avait même des pro-occitans, mais faut arrêter de déconner aussi.

      Voici donc une alternative trouvée sur le blog de Léon Mazzella di Bosco. J'ai retiré quelques passages qui, je l'avoue, m'ont déplu. Ceci dit, voici le lien du blog :

      http://leonmazzella.hautetfort.com/archive/2014/07/12/bayonne-basque-ou-gasconne-5409145.html

      Sachez que j'ai évidemment pris un passage qui m’intéressait moi. Il est donc possible (et même probable pour certains – coucou amis Basques) que vous en préférez un autre. Libre à vous, et faites le savoir, ça peut être un débat très intéressant !

      « La chute de l’empire romain voit apparaître les Basques, ou Baskones, et le mot glisse vers celui de Gascons. […] Comme ils venaient de l’actuelle province de Navarre espagnole, cela ne pose pas de problème historique majeur. On parlera gascon à Bayonne jusqu’au début du XXème siècle, car Bayonne, comme capitale du Labourd jusqu’en 1177, avant d’être rattachée au duché d’Aquitaine, restera donc une ville gasconne pendant des siècles. La langue française chasse progressivement la langue gasconne, qui fut pourtant la langue officielle de la région de Bayonne pendant au moins 400 ans, tandis que de nombreux Basques venus de l’arrière-pays s’installent dans la ville tout au long du siècle dernier. Ainsi cohabitent trois langues, de nos jours. Le [...] gascon, devenu minoritaire, régresse considérablement, le basque résiste au français, qui est omnipotent, parce que les Basques constituent une minorité qui sait s’imposer, devenue au fil du XXème siècle, une population bayonnaise influente. »

    20141222 152846 richtone hdrDrapeau gascon (le deuxième à gauche) à la mairie de Bayonne.

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    Blason gascon devant l'hôtel de ville.

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    Fortifications de Vauban, remparts de Bayonne.

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    Cela ne vous rappele-t-il rien amis de Navarrenx ? ;-)

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